Aménagement, travaux de rénovation ou changement de décoration, voici autant de raisons qui peuvent poser la question du choix de mode de cuisson. Alors que choisir entre le gaz et l’électricité ? L’un est-il préférable à l’autre pour cuisiner ?
La cuisson au gaz
Le gaz est le mode de cuisson préféré des professionnels de la gastronomie puisqu’il peut être utilisé avec n’importe quel type de poêle ou casserole et offre une maîtrise de la température et de la cuisson optimale. Mais de nos jours, il peut être considéré comme plus dangereux que des plaques électriques classiques, que de nombreux foyers tendent à préférer.
La première question à se poser est celle de l’éligibilité : ma commune est-elle raccordé au réseau de gaz de ville ? Dans ce cas, la demande de raccordement est possible.
Dans le cas contraire, soit on choisit la cuisson à l’électricité, soit en bouteille de gaz.
Il existe deux types de bouteilles de gaz : le propane et le butane. Le propane est propice à un usage en extérieur pour un barbecue ou un brasero par exemple. Cependant, pour des raisons de sécurité il est déconseillé de le stocker en intérieur. C’est d’ailleurs interdit pour les bouteilles dont la contenance dépasse 6 kg. Le butane est réservé à l’intérieur, car il ne se consume par si la température extérieure descend en dessous de 0. Le propane quant à lui gèle à partir de -44ºC. La bouteille de butane de 13 kg coûte entre 33 et 36 € en moyenne. Pour un foyer de 4 personnes et un usage réservé à la cuisson, sa durée de vie en d’environ 6 mois. C’est plus économique que le gaz de ville spécial cuisson, puisque le prix de l’abonnement seul pour l’acheminement est de 8,15€ TTC au tarif réglementé. Le prix de l’abonnement est indiqué sur la facture de gaz détaillée qui décrypte la mensualité.
Faire installer des plaques de gaz, demander le raccordement et la pose du compteur lorsque l’eau chaude et le chauffage sont produits avec de l’électricité peut ne pas valoir le coup. Cependant, le prix du kilowattheure de gaz est moins cher que le kilowattheure d’électricité. Il ne faut donc pas hésiter si l’on a également l’eau chaude et/ou le chauffage produite au gaz.
La cuisson à l’électricité
Il existe plusieurs types de plaques de cuisson fonctionnant grâce à l’électricité :
- La plaque électrique en fonte : une fois chaude, elle met du temps à refroidir. Il faut donc être vigilant même une fois éteinte. Economique à l’achat, elle est très énergivore. Certaines plaques anciennes peuvent faire disjoncter l’installation électrique si la puissance du compteur n’est pas adaptée. Il faut alors demander une augmentation de puissance de compteur à son fournisseur d’électricité.
- La plaque à induction : c’est la plaque de cuisson la plus économique énergétiquement parlant. Elle est cependant chère à l’achat. C’est une technologie fonctionnant grâce à un champ magnétique qui chauffe en fonction de la poêle ou casserole qu’on dépose sur la plaque. Si l’objet n’est pas compatible, la plaque même allumée ne chauffe pas et redevient vite froide lorsque l’on retire le récipient.
- La plaque vitrocéramique : au niveau des consommations énergétiques et du prix, c’est le produit qui se situe entre la plaque électrique et l’induction. Il s’agit d’une plaque de verre sous laquelle chauffe une résistance.
Globalement l’installation d’une plaque de cuisson fonctionnant à l’électricité est moins onéreuse et plus simple que pour le gaz. Cependant, le prix de kilowattheure d’électricité est plus élevé que celui de gaz et la qualité de la cuisson moins facile à contrôler.
En résumé :
Cuisson au gaz | Cuisson à l’électricité |
Excellente qualité de cuisson | Température difficile à maîtriser |
Prix de kWh plus faible | Prix de kWh plus élevé |
Éligibilité à vérifier pour le gaz de ville | Éligibilité pour tout le monde |
Installation coûteuse | Installation moins chère |
Gaz de ville ou gaz bouteille | Plaques : électrique, vitrocéramique, induction |
Bien éteindre le gaz, risques de fuites de gaz et brûlures | Peuvent rester chaudes après l’utilisation, attention aux risques de brûlures |
Le choix se fait ensuite en fonction de ses préférences personnelles.
Photo : © Becca Tapert