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GEG, l’énergie des Alpes : D’ici 2022, 100 % des besoins des Grenoblois couverts en électricité verte !

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Une nécessaire mobilisation des territoires pour réussir la transition énergétique

Les enjeux actuels de transition énergétique remettent en cause en profondeur les paradigmes sur lesquels nous vivons. L’exemple des territoires et notamment celui de Grenoble, propice à l’innovation, prouve que des possibilités s’ouvrent pour mettre en œuvre harmonieusement et de manière pragmatique des solutions pour une énergie durable, locale et citoyenne.

Aujourd’hui, le modèle d’énergéticien public local incarné par GEG est d’une incroyable modernité et séduit de nouveaux territoires. Depuis le 1er mars, en plus de la Ville d’Allevard, 10 nouvelles communes iséroises ont ainsi fait le choix de fusionner leur régie d’électricité avec GEG. Une reconnaissance de la qualité de service et de l’expertise technique proposées par GEG.

125 millions d’euros investis par GEG dans des ouvrages de production pour couvrir les besoins des particuliers grenoblois en énergie 100% renouvelable

Dans le cadre de son projet d’entreprise, GEG a intégré un plan d’investissements de 125 millions d’euros qui vise à couvrir d’ici 2022, uniquement en énergies renouvelables, l’équivalent du niveau de consommation des 166.000 Grenoblois.

GEG

GEG entend ainsi tripler sa production actuelle de 144 GWh (dont 97 en hydroélectricité, 16 en éolien, 12 en photovoltaïque et 19 en biométhane) à presque 400 GWh (dont 143 en hydroélectricité, 209 en éolien, 27 en photovoltaïque et 19 en biométhane).

En ce début d’année 2018, GEG met en service une centrale hydroélectrique à Bozel en Savoie et quatre nouvelles centrales photovoltaïques dont une ferme au sol de 5 MWc sur les anciens terrils miniers de Susville.

Avec ce plan d’investissements ambitieux, l’énergéticien des Alpes sera en mesure, dès 2022, d’injecter sur le réseau électrique français 400 GWh par an d’électricité renouvelable depuis ses propres ouvrages hydroélectriques, photovoltaïques et éoliens. Cette production correspond à la consommation électrique annuelle des particuliers grenoblois. Sur un réseau électrique global et interconnecté, GEG ne peut garantir qu’une « équivalence » en mettant en relation une production et une consommation.

Concrètement, GEG va accélérer le développement de sa filière éolienne

Pour réussir à tripler sa production, GEG mise sur l’éolien et va développer des parcs uniquement sur le territoire national. Ses projets sont localisés dans l’Oise, la Somme, l’Aisne, le Maine et Loire, La Charente-Maritime, La Charente, La Haute Vienne, l’Aveyron, l’Aude et l’Allier.

GEG travaille également activement pour identifier de nouveaux projets en région Auvergne-Rhône-Alpes. Son portefeuille éolien en développement représente au 1er mars 2018, une puissance de 170 MW qui correspond à une production annuelle de 410 GWh.

Parmi ce portefeuille de développement, son plan d’affaires prévoit la mise en service de 5 parcs éoliens d’ici 2022 pour une puissance de près de 80 MW, soit 193 GWh/an qui viendront s’ajouter aux 16 GWh/an du parc éolien de Rivesaltes que nous exploitons déjà. À noter, les deux premières mises en chantier sont prévues dès le second semestre 2018. Ces deux parcs localisés dans l’Oise et en Charente Maritime produiront 78 GWh par an.

Pourquoi GEG s’engage-t-elle en faveur des énergies renouvelables ?

Le mix énergétique du parc de production de GEG est et restera 100% renouvelable. Mais l’entreprise ne souhaite pas opposer les différentes filières de production les unes aux autres. Pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, nous croyons en un mix équilibré laissant une part importante aux différentes énergies renouvelables dont les productions sont complémentaires.

Les énergies renouvelables offrent de nombreux avantages :

  • Elles permettent la création d’emplois pérennes et stimulent l’activité économique dans les territoires. À travers la fiscalité, des retombées économiques bénéficient aussi aux collectivités locales.
  • Les ouvrages de production d’énergies renouvelables n’émettent pas de gaz à effet de serre (GES) et s’appuient sur des ressources naturelles qui ne dégradent pas notre environnement. L’éolien, la petite hydroélectricité et le photovoltaïque sont les énergies les moins émettrices de GES sur l’ensemble de leur cycle de vie. À titre d’exemple, le parc éolien français n’émet en moyenne que 12,7 g de CO2/kWh sur l’ensemble de son cycle de vie. En comparaison, le charbon émet plus de 1000 g de CO2/kWh.
  • Les investissements nécessaires sont connus très tôt dans le processus de développement et sont parfaitement compétitifs par rapport aux énergies conventionnelles. Le coût moyen est en effet aujourd’hui de 62 €/MWh pour le photovoltaïque et de 65 €/MWh pour l’éolien terrestre. L’important développement technique observé aujourd’hui garantit une compétitivité croissante et une diminution des coûts dans le temps.

  • La variabilité de production des énergies renouvelables se compense aussi en partie par la diversification des sources d’énergie et de leur localisation : plus de photovoltaïque dans le Sud où l’ensoleillement est plus important et plus d’éolien où le vent souffle fort. Pour l’éolien, la France est dotée de 3 régimes de vent complémentaires qui assurent une production minimum constante sur tout le territoire.
  • Les énergies renouvelables sont intermittentes mais leur production est prévisible. Les productions attendues sont en effet calculées heure par heure pour la journée en cours et pour le lendemain. Dans un mix électrique renouvelable, il sera nécessaire de mettre en place un système électrique intelligent et flexible (pilotage de la demande, stockage, transformation de la surproduction en gaz : « power to gas »…).

Focus : Comprendre les garanties d’origine

Une fois injectée sur le réseau électrique, il n’est plus possible de distinguer le type d’électricité produite. Ainsi, la traçabilité de l’électricité produite et qui circule sur le réseau est impossible à établir et il n’est donc pas possible de connaitre la source de production d’une électricité consommée. Une Garantie d’Origine (GO) est un certificat permettant de s’assurer du caractère renouvelable d’une production d’énergie. Elle est émise par un producteur et certifiée par un organisme désigné par l’État. Grâce à la Garantie d’Origine, il est établi que le volume acheté correspond bien au même volume d’électricité verte produite et injectée dans le réseau.

Pour mieux connaître l’actualité de GEG : téléchargez le dossier de presse

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