Réchauffement climatique dans les Alpes : du haut de son parapente, Nicolas Plain témoigne !

De nos jours, le réchauffement climatique et ses conséquences touchent le monde entier, et la France en particulier. Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

une augmentation de 1,7°C en France depuis 1900
une accélération de la montée du niveau des mers
une augmentation mondiale de 68 % de gaz à effet de serre entre 1990 et 2019

Cette situation est particulièrement visible dans les Alpes qui se sont réchauffées de 2 °C depuis l’ère industrielle, avec pour conséquences :

la fonte des glacier symbolisée par celle de la Mer de Glace
le verdissement des massifs à plus de 1 700 m d’altitude, s’illustrant par une diminution de 10 % des neiges éternelles d’une part, et une augmentation de 77 % de la végétation d’autre part

Deux questions se posent alors : pourquoi les massifs alpins subissent-ils particulièrement ce réchauffement ? Et que pouvons-nous faire, en tant qu’entreprise et citoyen, pour ralentir ce phénomène ?

Pour répondre à ces questions et inaugurer la 1^ère saison de notre podcast « L’Energie à l’Oreille », nous avons invité Nicolas Plain qui connait les Alpes « comme sa poche » et qui est, aussi, ingénieur spécialisé en développement durable, Docteur en Economie et Sciences du Climat et Ambassadeur de l’Union européenne pour accélérer la transition écologique et sociale dans les territoires alpins.

Réchauffement climatique : partons à la rencontre de Nicolas Plain

Du haut de son parapente transformé en laboratoire volant, Nicolas sillonne régulièrement le ciel des Alpes, pour observer et témoigner des conséquences du réchauffement climatique sur ces massifs.

Il a ainsi survolé la Mer de Glace en décollant du Mont Blanc du Tacul par l’Aiguille du Midi. Même s’il le savait déjà, il a une nouvelle fois constaté qu’il n’y avait presque plus de glace… sur la Mer de Glace, remplacée par des cailloux.

Enregistrement du podcast de GEG, L’Energie à l’Oreille, avec Nicolas Plain
5 juillet 2023

Pour lui, c’est un marqueur fort du réchauffement climatique et de son impact sur les glaciers. Cet état de fait peut aussi s’observer, comme il le précise, dans d’autres zones du monde, en particulier aux pôles qui se réchauffent 2,3 voire 5 fois plus vite qu’ailleurs. Cette situation entrainant une multiplication d’événements climatiques extrêmes, plus forts et plus fréquents.

Pour répondre à cette urgence climatique, Nicolas préconise de mettre en place des solutions basées sur :

l’atténuation des gaz à effet de serre pour essayer de limiter la hausse des températures
l’adaptation de nos modes de vie afin de pouvoir faire face à ce réchauffement climatique
la prise de conscience, aussi, d’une urgence relative de la biodiversité

Qu’elles soient locales, nationales ou internationales, les solutions devront être, selon lui, réfléchies et réalisées grâce à la collaboration des différents acteurs de la société comme les entreprises, les pouvoirs publics, les ONG et les sociétés civiles. Sans oublier, bien sûr, toutes celles et ceux qui, au quotidien, œuvrent déjà pour s’adapter à ces nouvelles conditions de vie.

Restons positifs pour trouver les bonnes solutions !

Durant ces vols d’observation, Nicolas va ainsi à la rencontre d’hommes et de femmes qui, dans leur vie personnelle, professionnelle et associative, trouvent des solutions concrètes, locales (et réplicables ailleurs) pour lutter contre ce réchauffement climatique.

Il embarque également régulièrement, sur son parapente, des dirigeants d’entreprise ou des décideurs de la société civile pour les influencer à choisir et mettre en place les bonnes solutions pour faire face à cette problématique sur le terrain.

Mais surtout, devant ce dérèglement climatique et ses conséquences critiques auxquelles il va falloir s’adapter, Nicolas fait preuve de positivité et d’optimisme.

En effet, quand Nicolas parle de transition écologique, il parle aussi de transition sociale. Pour lui, les deux vont de paire et doivent être abordées avec optimisme, comme il le souligne dans le podcast :

« Le passage à l’action est positif (…) et nous permet de nous sentir mieux, d’avoir de l’énergie et de la motivation pour agir tous les jours pour créer ensemble un futur et une société plus durable et plus souhaitable »

Le but étant de proposer des solutions permettant, à la fois, de préserver l’environnement, tout en créant du lien social et en faisant en sorte que les décideurs trouvent les bonnes approches et les solutions adéquates pour faire face à ce dérèglement climatique.

Et pour se faire, il n’y a pas seulement les solutions basées sur la technologie. Nicolas compte aussi sur les connaissances locales et les solutions naturelles.

Pour partager la vision positive de la transition énergétique de Nicolas Plain, cliquez sur le bouton pour écouter son témoignage.

Ecouter le podcast

Et si vous souhaitez en savoir plus, voici les sources à consulter :