Après une année 2018 qui a battu des records de chaleur, l’année 2019 s’annonce d’ores et déjà comme la plus chaude de l’histoire. Face à cette situation, au bureau, à la maison ou en voiture, on a souvent le mauvais réflexe de compenser ces hausses de températures par une utilisation déraisonnée de la climatisation, avec au final une facture d’électricité ou de carburant qui grimpe et atteint des sommets. Alors, pour éviter ce de jeter l’argent par les fenêtres tout en s’assurant un bon niveau de confort, on garde la tête froide et on suit ces quelques bonnes pratiques…
On anticipe un maximum
Pour maintenir une atmosphère agréable, et avant de mettre la climatisation sur « on », on ferme les fenêtres, les volets et les stores pour éviter que le soleil ne tape trop sur les vitres et fasse rapidement monter la température ambiante. En voiture, on adopte le réflexe d’apposer des pare-soleils sur le pare-brise dès que la voiture est en stationnement.
On aère aux heures les plus fraîches
S’il est fortement déconseillé d’ouvrir les fenêtres lorsque la climatisation est en marche, on peut aérer son logement ou son espace de travail aux heures les plus fraîches (tôt le matin par exemple), climatisation éteinte bien entendu !
On privilégie les ventilateurs
Plus on augmente la climatisation, plus on consomme d’énergie et plus on voit sas factures s’alourdir. Pour réaliser de substantielles économies, et avant de déclencher la climatisation, on privilégie dans un premier temps l’utilisation de ventilateurs, beaucoup plus économes en matière de consommation d’énergie. En adoptant cette bonne pratique et en réduisant l’usage de la climatisation, on réalise de belles économies.
On respecte la règle des 4°C
Dans un bureau, dans un logement et même en voiture, on respecte la règle des 4°C pour un usage raisonné de la climatisation. C’est très simple, on règle la climatisation de façon à ne jamais avoir plus de 4° C de différence entre la température intérieure et le température extérieure. De manière générale, le réglage minimal de la climatisation ne doit pas descendre en dessous de 26°C afin d’éviter les chocs thermiques trop importants. À titre informatif, avec une climatisation réglée à 28°C au lieu de 26°C, on gagne quasiment 17% sur sa consommation d’électricité, ça fait réfléchir non !
On appuie sur « off »
Cela peut sembler idiot à dire et pourtant il est très utile de le rappeler. Lorsque l’on part ou que l’on quitte un lieu climatisé, c’est simple, on coupe la climatisation. On vous le dit, pourquoi continuer à climatiser un espace dans lequel plus personne ne se trouve hormis pour payer une note salée d’électricité… Dites halte au gaspillage d’énergie et aux euros qui partent en « sur » climatisation.
On est vigilant
En période d’utilisation de la climatisation, on reste sur le qui-vive et on porte une attention particulière au moindre dysfonctionnement. En cas de sensation de « sous » ou « sur » climatisation, on ne tarde pas pour réaliser un diagnostic de son installation, identifier la source du problème et maintenir un dispositif performant. Sans réaction, la situation risque de s’aggraver dans le temps et d’avoir un impact sur votre facture électrique.
En voiture, en ville, on ouvre ses fenêtres
On ne s’en rend pas toujours compte mais le fait d’activer la climatisation dans son véhicule augmente de 31% la consommation de carburant pour les voitures essence et de 35% pour les voitures diesel… Faites le compte ! Si on roule principalement en ville, et donc à une vitesse maximale de 50 km/h, on a tout intérêt à privilégier l’ouverture des fenêtres plutôt que la climatisation.