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Internet, un ogre énergivore ?

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Oui, il faut bien l’admettre, internet est un ogre énergivore qui plus est « silencieux et invisible ». Nous sommes des milliards à l’utiliser chaque seconde. À nous de prendre conscience de l’impact de nos habitudes en terme de consommation numérique pour agir en faisant preuve de bon sens.

C’est désormais une habitude quasi irréversible dont on ne peut plus se passer. Chaque jour, on utilise internet dans le cadre de son travail ou pour ses loisirs sans se poser la moindre question. Envoyer un mail, regarder une vidéo sur youtube, réserver son billet de train, échanger en live avec un ami ou un parent résidant à l’autre bout du monde ou commander le dernier best-seller chez son libraire en ligne, toutes ces petits gestes sont devenus automatiques. Ce qui, à titre individuel, nous apparait comme de petites habitudes sans conséquence, devient plus problématique à l’échelle de la planète quand on sait que nous sommes au total plus de 4,12 milliards, soit 54 % de la population mondiale, à surfer sur le web. Les chiffres donnent le vertige et sont en constante progression.

En décembre 2017, selon les chiffres de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), 9 milliards d’appareils étaient connectés à internet dans le monde (smartphones, ordinateurs et objets connectés) et 45 milliards de serveurs étaient en action, une seule heure sur l’internet mondial générant 8 à 10 milliards de mails échangés (hors spam) et quelques 180 millions de recherches Google. Autant d’équipements, quasi invisibles et pourtant bien réels, qu’il faut installer, remplacer, sécuriser, climatiser et qui consomment une énergie astronomique.

À titre d’exemples, savez-vous que l’envoi d’un simple e-mail équivaut à la consommation d’une ampoule durant 24 heures et que regarder une vidéo sur son smartphone correspond à la consommation d’un réfrigérateur pendant 1 an ?

En prenant conscience que notre utilisation d’internet n’est pas anodine, chacun peut agir en appliquant quelques bons gestes pour réduire son impact individuel.

Bonnes pratiques pour réduire l’impact énergétique de sa consommation numérique

« Toute votre activité en ligne a un impact écologique. Le stockage de ces millions d’e-mails que vous avez peut-être dans votre boîte mail consomme de l’énergie. Donc si vous n’en avez pas besoin, débarrassez-vous-en ! », conseille Gary Cook, spécialiste des technologies du numérique chez Greenpeace.

Supprimer les anciens messages et vider sa corbeille est l’un des premiers réflexes que l’on peut adopter, ceci permettant de libérer de l’espace sur le serveurs. Pour l’envoi de mail et de pièces jointes, on limite le nombre de destinataires et on privilégie l’expédition de pièces jointe sen basse définition, toujours dans un souci d’occuper le moins d’espace possible dans les serveurs des data centers et ainsi de ralentir leur expansion. 

Bonne nouvelle, chacun peut agir à son niveau en maîtrisant sa consommation du numérique. L’objectif étant que la grande majorité des utilisateurs prennent conscience de l’impact environnemental de l’utilisation d’internet pour agir de façon responsable… Et si on commençait aujourd’hui !

 

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