Malina Vongsavady, c’est notre championne d’escrime grenobloise que le Groupe GEG est fier d’accompagner dans ses différentes compétitions ! Rencontre avec l’une des fines lames de l’équipe de France féminine…
Malina ? Elle le signe à la pointe de son sabre !
Cela fait maintenant plus de 15 ans que Malina a poussé les portes du club Meylan Escrime. Parmi le fleuret et l’épée, c’est le sabre qu’elle a choisi pour en faire sa spécialité. Il y a d’ailleurs une différence entre ces trois armes blanches, comme l’explique Malina :
« A chaque arme correspond sa règle du jeu. Avec le fleuret et l’épée, on touche l’adversaire uniquement avec la pointe. Avec le sabre, on peut le toucher avec toute la lame et porter des coups latéraux. Avec l’épée, on peut toucher tout le corps, pieds compris. Pour le sabre, c’est au-dessus de la ceinture (buste, bras et masque) et pour le fleuret, c’est juste le buste. »
Depuis l’âge de dix ans, Malina s’entraine donc plusieurs fois par semaine et aujourd’hui, elle est l’une des douze escrimeuses de l’équipe de France. Sacré parcours quand on sait que, parallèlement, elle est aussi diplômée d’un master « Sécurité Internationale » obtenu à Sciences Po Paris !
L’escrime : un sport de combat stratégique
Il est vrai que l’escrime fait partie des sports de combat. Mais le « mental » et la stratégie tiennent aussi une grande place dans sa pratique :
« C’est un peu le même principe que pour les échecs. On essaie d’anticiper le prochain coup de son adversaire, on tend des pièges… Ce côté stratégique, c’est ce que j’apprécie le plus dans ce sport. C’est d’ailleurs aussi pour cela que c’est un sport de maturité : plus on vieillit, plus on avance dans notre compréhension du jeu. »
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Et pour cela, il faut avoir une bonne maitrise de soi et une certaine lucidité :
« Quand le cœur monte et que l’enjeu est important, il faut réussir à garder son sang-froid pour prendre les bonnes décisions et oser faire des touches, les construire et prendre des risques. »
Ce sport demande aussi des qualités physiques indispensables comme la réactivité et la rapidité, l’explosivité, l’agilité, l’équilibre, la souplesse et un bon gainage pour garder sa trajectoire d’attaque et surprendre son adversaire.
L’escrime est donc un sport complet qui associe à la fois le corps et l’esprit. Il véhicule aussi des valeurs de respect de l’autre, des règles du jeu et de l’arbitrage.
Malina, c’est l’énergie à la pointe !
Aujourd’hui, Malina s’entraine 2 fois par jour, à raison de 20 à 25h par semaine avec l’équipe de France à l’INSEP. Plusieurs compétitions internationales font d’ailleurs partie de leur quotidien :
« Les coupes du monde (il y en a 7 en tout par an), les championnats d’Europe et les championnats du monde rythment notre année. Aujourd’hui, notre objectif est de qualifier l’équipe de France pour qu’elle puisse participer aux Jeux Olympiques. Cette qualification aura lieu l’année prochaine. Ensuite, d’autres compétitions permettront de sélectionner les 4 meilleures d’entre nous qui iront défendre les couleurs de la France. »
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Aujourd’hui, la priorité n° 1 pour Malina, c’est l’escrime :
« Jusqu’en 2024, je mets le focus sur ma carrière sportive. Ensuite, je verrai. Pour l’instant, il est important de travailler sur la dynamique de Groupe pour souder l’équipe qui représentera la France. »
Et c’est plutôt bien parti pour Malina ! Lors des Championnats d’Europe qui se sont déroulés en Turquie à Antalya , mi-juin, Malina est arrivée 12ème en individuel. Et avec ses coéquipières, elles ont toutes les quatre remporté la médaille d’or par équipe. Bravo Mesdames 😊
Dernièrement, Malina a aussi participé aux Jeux méditerranéens qui se sont déroulés à Oran, en Algérie, et elle a remporté la 5ème place. Plutôt prometteur pour la suite !
En tous les cas, GEG est très fier de l’accompagner vers ses prochaines compétitions !
