Quand on sonde son entourage, on s’aperçoit que le médiateur national de l’énergie est une autorité publique indépendante qui reste très peu connue. Et pourtant, en cas de litige avec son fournisseur d’énergie, Jean Gaubert, le médiateur national de l’énergie et son équipe, font partie des recours à envisager pour parvenir à une solution à l’amiable et éviter de perdre ses nerfs.
Le médiateur national de l’énergie, un allié précieux en cas de litige
Coupures d’électricité, installation d’un compteur Linky sans avoir été prévenu, index erroné, facture de résiliation, résiliation de contrat, vente forcée, chèque énergie, impayés… Les sources de litiges avec les fournisseurs d’énergie peuvent prendre diverses formes et sont souvent à traiter au cas par cas. Quelle que soit la complexité de la situation, lorsqu’on se trouve confronté à un différend avec son fournisseur d’énergie, on reste zen et on prend contact avec les services du médiateur national de l’énergie pour faire avancer son dossier et trouver une sortie de crise.
Le médiateur national de l’énergie, la procédure à suivre
Lorsque l’on se trouve dans une situation compliquée avec son fournisseur d’énergie, le premier réflexe est d’adresser une réclamation écrite au service clients de son distributeur. Si aucune réponse ne pointe le bout de son nez au bout de deux mois alors on saisit gratuitement le médiateur national de l’énergie à travers la plateforme en ligne SOLLEN. À réception du dossier, deux options se dessinent. Soit le dossier est recevable et le médiateur national de l’énergie entre en contact avec le fournisseur concerné pour trouver une solution, soit le dossier est irrecevable et le médiateur national de l’énergie vous donne les raisons dans un délai de trois semaines. En cas de recevabilité, un chargé de mission mène une enquête approfondie dans le but de rédiger une recommandation de sortie de crise basée sur des arguments juridiques et techniques et adressée aux deux parties, client et fournisseur d’énergie. Au terme de ce processus, chaque partie est libre de suivre ou pas l’avis du médiateur. De son côté, le fournisseur est toutefois dans l’obligation de se positionner sur les suites à donner au dossier.
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