VIVONS L’ÉNERGIE
AUTREMENT
LE BLOG

Commerces et services de proximité : qui consomme le plus d’énergie ?

Google+ Pinterest LinkedIn Tumblr +

Boutiques de prêt-à-porter, restaurants, banques : les commerces et services de proximité ne sont pas égaux face aux consommations d’énergie, même si d’importantes disparités existent au sein d’un même secteur. Exemple chiffré avec la restauration, où les possibilités de réduire sa facture sont nombreuses.

Avec près de 100 MWh/an en moyenne, les boulangers-pâtissiers sont les commerçants champions de la consommation d’énergie. Les appareils de cuisson jouent bien sûr pour beaucoup dans leurs factures, mais il faut y ajouter aussi la réfrigération pour la conservation des ingrédients et produits finis, ainsi que beaucoup d’éclairage, pour la mise en valeur des produits et le travail de nuit. Viennent ensuite les restaurants, loin derrière avec 54 MWh/an en moyenne, puis les concessions automobiles (34 MWh/an), les bouchers-charcutiers et les pharmaciens (28 MWh/an), les supérettes (27 000 MWh/an)… L’habillement et les chaussures ferment la marche avec une consommation d’énergie moyenne de 13,6 MWh/an.

Les garages, champions de la consommation

Du côté des services de proximité, les garages consomment chaque année en moyenne 67,1 MWh/an d’énergie. C’est presque le double des pressings et laveries, qui consomment un peu plus de 34 MWh/an, juste devant les photographes. Les banques sont à 18,8 MWh/an, un chiffre relativement élevé qui reflète les dépenses de chauffage pour le confort des usages et d’électricité pour les appareils de billettique, devant les coiffeurs à environ 15 MWh/an, suivis par les assurances (10,8 MWh/an) et les agences immobilières (8,5 MWh/an).

La restauration, soumise à de nombreux postes de dépenses

Le secteur de la restauration a fait l’objet d’études spécifiques sur sa consommation d’énergie. Il apparaît comme le secteur le plus énergivore après les grandes surfaces alimentaires. Les restaurants sont d’abord confrontés à des usages particulièrement gourmands en énergie : les auxiliaires de ventilation, l’éclairage et le froid alimentaire. L’analyse détaillée des consommations montre ensuite la prépondérance des postes du chauffage et de la cuisson dans la facture, qui représentent à eux deux pas moins de deux tiers de la consommation de la branche, avec respectivement 180 kWh/m2.an et 96 kWh/m2.an en moyenne par établissement. Rien qu’en électricité, la facture moyenne annuelle d’un restaurant s’élève à 3300 euros HT.

Commerces et services, réduire sa facture : c’est possible !

Les gisements d’économies d’énergie sont heureusement nombreux dans le secteur de la restauration. L’utilisation d’une VMC double flux dans les cuisines, l’installation d’un échangeur thermique pour récupérer la chaleur des appareils de cuisson, le remplacement des éclairages classiques par des LED et des détecteurs de présence dans les zones moins fréquentées font baisser la facture. Des investissements dans les brûleurs séquentiels, des économiseurs de cuisson et des plaques à induction peuvent aussi diminuer les charges de manière significative, de l’ordre de 20 à 50 % sur ces postes.

(Chiffres d’après l’ADEME et Rhônalpénergie-Environnement)

 

Astuce !

1 mégawatt-heure  =  1 000 kilowatt-heure

 

Partager

Leave A Reply